Depuis plus de 2 ans, les prix notamment de l’énergie, de l’essence et des produits alimentaires ont grimpé en flèche. Ces hausses conséquentes pèsent sur les ménages qui peinent de plus en plus à assumer la charge de leurs dépenses contraintes (chauffage, électricité…), à remplir leur Caddie et à boucler les fins de mois.  Si le gouvernement a mis en place des mesures pour limiter la pression sur le pouvoir d’achat des Français·es, comme le panier anti-inflation, l’indemnité carburant, les différents chèques énergie, ou encore la revalorisation des prestations et des minima sociaux ainsi que celui des pensions de retraite, le quotidien reste néanmoins sous tension.

Dans ce contexte inédit, les consommateurs cherchent des solutions par eux-mêmes et modifient par exemple leur comportement d’achats alimentaires. Ils se tournent davantage vers des produits de marques distributeurs ou premiers prix, des enseignes de discount, comparent systématiquement les prix, et diversifient les magasins selon les promotions et coupons de réduction qui leur apportent une aide non négligeable. Malgré toutes ces stratégies, malheureusement, ils doivent parfois aller plus loin en supprimant un repas dans la journée. La demande croissante auprès des associations est une conséquence de cette situation au point que Les Restos du Cœur ont récemment dû tirer la sonnette d’alarme, ne pouvant plus répondre à l’afflux de demandeurs, et à l’urgence de la situation des plus démunis.